Publié dans Editorial

Peuple et foule !

Publié le jeudi, 09 novembre 2023

En cette période de veille, dans la ligne droite vers l’échéance du 16 novembre, le pays marche à deux vitesses contradictoires.
La première vitesse mène vers l’avant. Elle tente de tirer pour aller aux urnes qui aura lieu dans une semaine pas plus. La seconde, elle tire dans le sens opposé. Diamétralement opposée à la première, la deuxième vitesse ou plutôt la vitesse marche-arrière, comme son nom l’indique, tente de tracter par tous les moyens en sens contraire. Rien d’étonnant si le pays stagne !
Deux camps distincts tiraillent le pays. Si le premier camp jette son dévolu à sillonner le pays, Région par Région, et ce pour convaincre le peuple sur la nécessité d’aller aux urnes et voter. Et en simultané s’efforce de soumettre auprès des citoyens électeurs un programme de développement pour les cinq ans à venir. Un travail de conscientisation et de mobilisation de grande envergure. La loi fondamentale dicte que le peuple aille aux urnes pour élire le futur Président de la République. Il n’y a aucune alternative du fait que le mandat du titulaire en place tire à sa fin. Il va falloir élire le prochain Président. Rajoelina Andry Nirina, le Chef d’Etat sortant, se porte candidat pour se succéder à lui-même vers un second mandat. Leader du premier camp, Rajoelina parcourt monts et vallées à travers le territoire national. A chaque déplacement, le lieu de rencontre entre le candidat n ° 3 et le peuple est noir de monde. Il est prêt à relever le défi de telle sorte que le pays continue dans le sens de la relance. Observateurs et opérateurs ne peuvent pas nier sur le fait que le pays se redresse et cela en dépit de certains obstacles aussi bien en externe qu’interne. Divers indicateurs relevant des activités de base de l’économie nationale en témoignent qu’on enclenche la vitesse supérieure pour la marche en avant. Ainsi, la  priorité absolue recommande qu’on avance. Et l’élection du 16 novembre en est la condition sine qua non pour ce faire.
Tandis que le second camp agit à contre-courant. Les patentés irréductibles de cette tendance rament au contraire du sens normal et ce au détriment des intérêts supérieurs de la Nation. En cantonnant dans la Capitale et périphéries, les dix candidats regroupés au sein d’un Collectif prêchent le non-sens de l’élection du 16 novembre. Pour des raisons farfelues pour les uns, dénuées de sens pour les autres et incomprises par le commun des mortels, Ravalomanana et acolytes, du même acabit, s’acharnent sinon s’obstinent à haranguer la foule à rejeter en bloc et la candidature de Rajoelina et la tenue de l’élection présidentielle. Une foule parfois compacte répond à leur appel.
Au moment fort des manifestations de rue des « gilets jaunes » et des contestations urbaines contre la réforme de la retraite suivies par des foules immenses, le Président français Emmanuel Macron devait faire la remarque « la foule n’est pas le peuple ! » La foule, quelle que soit son importance ne pourra pas supplanter le choix du peuple, de la majorité de la population qui s’est exprimée par la voie des urnes.
La confusion entre le concept « foule » et « peuple » trompe et conduit vers l’impasse.
Ndrianaivo

Fil infos

  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
  • Actu-brèves
  • Visite du Président Macron à Madagascar - L’Opposition malgache se couvre de ridicule
  • Projets stratégiques - Le Japon injecte plus de 65 milliards d’ariary à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • Projets de grandes infrastructures - L’intérêt général prime sur l’intérêt d’une communauté
  • Mara Volamiranty Donna - « Arrêtons de déformer l’histoire »

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

A bout portant

AutoDiff